Idée cadeau : le recueil de photos "Marins tatoués"

Au printemps 2018 est sorti en librairie l’ouvrage Marins tatoués, un recueil de plus de 120 photos qui revient sur l’histoire pluriséculaire du tattoo. Une idée de cadeau de Fête des pères pour un papa tatoué ?

 

James Cook et le tatouage tahitien

 

Marins tatoués revient sur l’histoire du tatouage chez les marins, depuis l’escale de l’explorateur James Cook à Tahiti en 1769. Au cours de cet épisode, les invités assistent à une curieuse cérémonie et succombent d’emblée à la coutume locale : une décoration du corps par l’injection de marques bleutées sous la peau. Ce chapitre va être le prologue de la riche aventure expansionniste du tattoo à travers les continents.

Une pratique réintroduite "au moment des grandes découvertes maritimes au 18ème siècle"

 

L'ouvrage évoque le développement de cette pratique, liée tout autant à l'exotisme qu’à l'érotisme. Les différentes marques de reconnaissance des motifs sont décryptées, avec une concentration sur un demi-siècle : Marins tatoués court sur la période 1890-1940. Jérôme Pierrat, rédacteur en chef de Tatouage Magazine et co-auteur de l’ouvrage, assume ce parti pris. "Pour schématiser", explique-t-il au magazine Les Inrockuptibles, "le tatouage disparaît une première fois du monde occidental au cours du Moyen-Age. Dès le 6ème siècle, l’Eglise catholique décide de l’interdire, affirmant qu’on ne devait pas altérer la création divine. Puis il va être réintroduit au moment des grandes découvertes maritimes au 18ème siècle, dans les mers du Sud et en particulier dans le triangle polynésien".

Quand l’old school était moderne

 

Le livre donne à voir les premiers motifs choyés par les marins, et qu’on qualifie aujourd’hui d’old school. Le thème prédominant ? La mer, pardi, et les voyages. A l’époque, nulle personnalisation possible comme aujourd’hui, mais des motifs qu’on choisit sur un mur et que le tatoueur de Yokohama, Shanghai ou d’un autre port grave sur votre peau. C’est le temps où les gouvernails, les trois-mâts et les sirènes règnent en maîtres sur les épidermes de ceux qu’on qualifie encore de marginaux – un temps qui semble bien loin de notre société, où plus d’un Français sur dix est tatoué.

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