Le joueur de basket-ball américain JR Smith devra cacher son tatouage réalisé au mois d’aout 2018 s’il ne veut pas verser une lourde amende à chaque match. Explications signées Crock’Ink, studio de tatouage à Bonneuil.
Passé par les Hornets de la Nouvelle-Orléans, les Nuggets de Denver et les Knicks de New York, JR Smith s’épanouit depuis 2015 avec les Cavaliers de Cleveland, club avec lequel il est devenu champion NBA l’année suivante. Durant l’été 2018, il a ajouté un nouveau tattoo à son corps long d’1,98 mètre : un conséquent lettrage sur le mollet droit où l’on peut lire Supreme.
Ce Supreme doit-il être pris au sens strict de l’adjectif, à savoir qui ne saurait être dépassé ? La police de caractères choisie laisse peu de doutes : il s’agit bel et bien du logo de la marque éponyme, fondée à New York en 1994 et spécialisée dans les vêtements et accessoires streetwear.
Mais deux mois après son nouveau tatouage, celui qu’on surnomme JR Spliff va peut-être payer cher ce qui, aux yeux de la National Basketball Association, est passible d’une amende à chaque match. Le porte-parole de la célèbre ligue a en effet dû rappeler que "les règles de la NBA interdisent aux joueurs d'afficher des logos ou des insignes commerciaux sur leur corps ou dans leurs cheveux".
Alors que la saison débute le 17 octobre pour l’équipe de JR Smith, le joueur n’a plus que quelques jours pour faire son choix : camoufler son tatouage, verser de copieuses amendes à chaque rencontre… voire opter pour un cover up ou un détatouage.