Quand certains sportifs exhibent fièrement leurs tattoos, d’autres, au contraire, préfèrent les passer sous silence. C’est le cas des jockeys, d’après une enquête menée par Le Parisien. Le résumé de votre studio de tatouage du Val-de-Marne Crock’Ink.
"Sept millions de Français portent des tatouages", rappelle Christine Hamon pour Le Parisien. Et si "les jockeys ne font pas exception, […] la majorité freinent des quatre fers lorsque le sujet est abordé", tempère la journaliste.
Rien n’interdit le tatouage "dans le règlement des courses", lit-on dans l’article publié au mois d’octobre 2018 sur le site internet du journal. Pour autant, "les sportifs des champs de courses, a contrario de leurs confrères footballeurs ou nageurs, préfèrent rester discrets sur le sujet et semblent presque choqués que la question leur soit posée". Un acteur du milieu témoigne : "Le monde des courses est très old school. Un jockey dont je gère la carrière est passionné de tatouages. Mais je préfère qu’il ne s’exprime pas sur ce sujet. Franchement, je crains trop les répercussions que cela pourrait avoir sur sa carrière vis-à-vis des propriétaires et des entraîneurs pour lesquels il monte en course. Et je ne pense pas être le seul à réagir ainsi".
Mais dans ce secteur comme dans tant d’autres, les mentalités semblent évoluer. "Je porte un papillon sur l’omoplate gauche depuis plus de 25 ans, un souvenir du Japon. Je ne m’en suis jamais caché et cela ne m’a pas empêché de construire ma carrière", confie ce quadruple vainqueur du Prix de l’Arc de Triomphe. Une autre cavalière professionnelle compte déjà 8 tattoos sur la peau, à moins de 20 ans. Heureusement qu’en matière de tatouage, tout le monde n’est pas si à cheval sur les vieux principes…