Depuis janvier 2018, les policiers ont enfin droit aux tatouages

Le saviez-vous ? Avant le mois de janvier 2018, un flou réglementaire régnait autour du port de la barbe chez les officiers de police et, surtout, sur celui des tatouages. Mais depuis le 12 janvier, les gardiens de la paix ont officiellement le droit d’exercer leur métier tatoués ! Les précisions signées de notre studio de tatouage du Val-de-Marne.

 

Une note du 12 janvier 2018 qui dit oui au tatouage pour les policiers

 

Dans une note adressée le 12 janvier 2018 à l'ensemble des services de police, le préfet Éric Morvan a statué sur "le port des tatouages, de la barbe, des bijoux et accessoires de mode" pour les forces de l’ordre. Le directeur général de la police nationale a ainsi officiellement autorisé les gardiens de la paix à arborer des tattoos. La note de la Direction générale de la police nationale (DGPN) n’est toutefois pas une première en soi. En 2015, la décision d’autoriser barbes et tatouages sous certaines conditions avait déjà été prise et annoncée… mais jamais mise en place. Au grand dam des syndicats.

 

Non à certains tattoos

 

Désormais, les policiers peuvent arborer un tatouage, une décision dont se félicite Philippe Capon, secrétaire général de l’Unsa-Police : "Tout en gardant une présentation correcte, cela permet aux policiers d’évoluer comme le reste de la société". Mais attention : si l’encrage est autorisé, c’est toujours sous certaines conditions uniquement. Les tatouages potentiellement visibles, comme ceux figurant sur les avant-bras, sont à présent tolérés, mais devront être masqués pendant les heures de travail du policier. Les tattoos traduisant une appartenance à une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative demeurent, pour leur part, formellement interdits ; idem pour les pièces qui portent atteinte "aux valeurs fondamentales de la nation".

 

Pour les piercings, l’interdiction tient toujours

 

Et les piercings, alors ? Eux restent persona non grata au sein de la police française. La note du préfet est sans appel, précisant que "le port de bijoux, anneaux, piercings, métaux ou implants incrustés sous la peau est interdit".

 

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